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Alors qu’un médicament permettant de retarder la progression d’une maladie orpheline a été approuvé par Santé Canada il y a deux ans, des familles éprouvent de la difficulté à l’obtenir.
C’est notamment le cas de Lucie Boudreau dont les deux fils, Simon et Francis, sont atteints de la maladie de Morquio, une maladie génétique très rare qui affecte principalement les os et les articulations.
Un d’entre eux est encore aux études et pourrait voir son médicament, le Vimizim, remboursé par son assurance privée. L’autre pourrait le recevoir gratuitement de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) en tant que médicament d’exception. Mais personne n’a répondu à la demande de la famille depuis plus d’un an.
«Je ne trouve pas ça normal (…) Pour mes garçons c’est rapide. C’est vraiment rapide. Il faut qu’ils le reçoivent le Vimizim. C’est leur seule chance», explique Mme Boudreau.
Beaucoup de progrès grâce au médicament
Mélissa Bilodeau a la chance de se voir administrer le Vimizim.
Elle a reçu le diagnostic de la maladie de Morquio alors qu’elle était toute petite. À sept ans, elle a subi la première de quatre interventions chirurgicales aux deux hanches, au cou et au dos.
«Le cou et le dos, c’est des chirurgies plus sérieuses. On parle de m’empêcher d’être paralysée», détaille-t-elle.
Depuis 2014, Mélissa participe aux essais cliniques qui se déroulent à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Alors qu’elle ne marchait presque plus, la jeune femme a fait beaucoup de progrès.
«À long terme, j’espère que ça va me permettre de vivre plus longtemps, de participer plus à la société», explique-t-elle.
La maladie de Morquio touche 40 Québécois et une centaine de Canadiens.11