« Annick est une femme engagée, passionnée et dévouée. Depuis l’annonce du diagnostic de ses deux enfants, malgré la peine et la déception, elle et son conjoint ont su se relever les manches et mettre tout en place pour que leurs fils bénéficient d’un large éventail de services pour combler leurs besoins. Avec positivisme et courage, Annick et Pierre ont mis tout en leur pouvoir pour les soins et services de leurs enfants. Ils ont accordé des entrevues dans les médias locaux, tout ça en conciliant travail, famille, vie personnelle et soins de santé pour ces enfants! Quelle détermination! Toujours avec positivisme, Pierre et Annick continuent de mordre dans la vie avec leurs deux magnifiques enfants. Je suis fière de les compter parmi mes proches et de voir ce qu’ils ont réalisé. Ils sont des modèles pour plusieurs – Loïc et Louka sont choyés d’avoir des parents si bon ambassadeurs et si aimants! »
– Julye Letarte
« Cette chère Annick est la maman de Loïk et Louka, tous deux atteints de la maladie qu’est le syndrome de Morquio de type A. Je suis amie avec Annick depuis plus de dix ans, période où nous avons fait notre formation en éducation spécialisée ensemble. Annick est une personne souriante et dynamique, toujours disponible pour son entourage. Je me souviens des démarches afin de connaître le diagnostic de Loïk : c’était un long processus au cours duquel la fatigue et les émotions étaient au rendez-vous. Puis le diagnostic est tombé, mais les questions n’en firent que plus grandes. Comment permettre à leur trésor d’avoir les meilleurs soins possibles? Les rendez-vous se succédèrent chez les spécialistes, souvent à l’extérieur de la région. Le second diagnostic, cette fois-ci pour leur cadet, arriva, accroissant les inquiétudes et les soucis d’horaire. Malgré tout cela, Annick gardait son sourire et offrait la meilleure stimulation dont ses enfants avaient besoin, elle qui occupe à plein temps un travail en stimulation précoce pour la Maison de la Famille de la région. Le plus admirable, c’est que ses enfants ont la chance de pouvoir vivre une multitude d’activités et ont une joie de vivre bien visible. Car Annick, malgré toutes les journées de rendez-vous, s’est toujours mobilisée également pour les sorties scolaires de ses enfants afin qu’eux aussi puissent y assister, faute de personnel de soutien à l’école. Face à toute cette énergie déployée sans rien réclamer en retour, je lui offre toute mon admiration et je souhaite de tout cœur que le traitement VIMIZIM continue de faciliter la vie de ses enfants. »
– Joannie Boilard
« Lettre à ma belle amie…
J’ai beaucoup réfléchi à la raison pour laquelle tu es mon Héroïne… parce que je suis certaine que tous les parents d’enfants qui ont une particularité sont des héros… Mais toi, tu es extraordinaire et je le sais parce que je prends mon café avec toi presque tous les matins au travail, parce qu’on mange ensemble presque tous les midis, parce qu’on jase et parce qu’on marche ensemble, et ce depuis maintenant 8 ans!
Tu es extraordinaire parce que je me souviens à peine du moment où vous avez reçu le diagnostic de tes garçons… parce que je suis trop centrée sur moi? Je ne crois pas. Tout simplement parce qu’à travers toutes les épreuves de ta vie, tu sais laisser de la place aux autres. Tu sais malgré tout écouter les autres et démontrer de l’empathie et de l’ouverture. Tu ne prends pas seulement soin de tes enfants, tu prends soin des gens qui t’entourent. À travers toutes nos discussions, j’oublie souvent que tes enfants sont différents. J’ai le droit de me plaindre des aléas de la vie avec les miens et jamais je n’ai l’impression que tu te dis que je devrais me trouver chanceuse que leurs difficultés ne soient pas plus grandes. Tu me racontes tes matins… et souvent j’oublie… j’oublie leur différence parce que quand tu parles de tes garçons, ce n’est pas ce qu’on retient. On retient surtout qu’ils sont chanceux d’avoir une maman comme toi et que ce sont deux petits garçons passionnés de lecture, de jeux vidéo, qu’ils n’aiment pas trop le soccer, mais qu’ils adorent la natation.
J’oublie souvent que toi, dans ta tête, tu n’oublies pas les épreuves qu’ils devront traverser, que lorsque je te parle des histoires de cœur des miens, toi tu espères en silence qu’ils auront la chance de connaître des histoires d’amour. Rarement , trop rarement, tu parles de tes inquiétudes concernant leur futur. Jamais tu ne te plains… en tout cas pas plus qu’une autre maman. 🙂 Tu es mon héroïne parce que malgré notre travail avec des enfants qui ont des difficultés, ta vie personnelle ne te rend pas « blasée » face aux difficultés des autres. Au contraire, tu es emphatique avec les parents, tu les comprends mieux que personne. Qui d’autre que toi pour bien comprendre leur détresse, pour comprendre qu’ils en ont plein les bras avec les rendez-vous médicaux? Tu ne te plains jamais – parfois, juste un « Tu ne sais pas comment je suis tannée d’aller à l’hôpital!!! », lancé de la même façon que certains se plaignent d’avoir attendu trois heures à l’urgence pour une sinusite..
Je voulais que tu saches que derrières tes silences se cachent les silences des gens qui t’entourent et qui se disent très souvent que tu es extraordinaire… une amie extraordinaire, une sœur extraordinaire, une fille extraordinaire, une blonde extraordinaire, mais surtout une maman extraordinaire. Merci de savoir t’occuper si bien des gens qui t’entourent, merci de travailler fort pour prendre du temps pour toi (je sais comme c’est difficile pour toi), mais surtout merci pour le privilège que tu me donnes, celui de te prendre dans mes bras quand parfois tu baisses la garde pour pleurer. Merci ma belle amie d’être si forte et vulnérable à la fois. Tu es mon Héroïne et je t’aime. »
– Amélie Caron